Huile bénie de Saint-Charbel
Cette huile provient du sanctuaire du Saint, à Annaya, au Liban. Les moines recueillent dans des fioles l’huile qui brûle à côté du tombeau de saint Charbel, ils la bénissent et la proposent aux pèlerins. Ils recommandent aux malades de frictionner leur corps souffrant avec cette huile et de prier saint Charbel pour obtenir leur guérison.
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Un saint : Le 24 juillet, l’Église fait mémoire de saint Charbel Makhlouf, moine prêtre de l’Ordre maronite. À la recherche d’une solitude plus stricte et d’une perfection plus haute, il se retira du couvent d’Annaia au Liban, dans un ermitage où il vécut dans une extrême austérité de vie, dans les jeûnes et les supplications, jour et nuit au service de Dieu, jusqu’à sa mort en 1898. (Martyrologe romain)
Durant sa vie communautaire à Annaya, Charbel était un exemple car sa doctrine spirituelle consistait à montrer et non à prêcher, il était obéissant, chaste, pauvre, respectueux, silencieux, homme de prière, surtout par l’intercession de la sainte Vierge, médecin des âmes et apôtre des malades. Sa vie était faite de prière et de travail.
Petite vie de Saint Charbel
Enfance : Le 8 mai 1828 dans un village de la montagne de Beka’kafra, le plus haut village du Proche-Orient, Charbel est né dans une famille Maronite pauvre. Dès l’enfance sa vie a révélé un appel à “porter fruit comme un Cèdre noble du Liban”. Charbel “a grandi en âge et sagesse devant Dieu et les hommes.
Le monastère : A 23 ans il est entré au monastère de Notre Dame de Mayfouk (au nord de Byblos) en tant que novice. Puis en 1853, il a été envoyé au Monastère de saint Maron où il a prononcé les voeux de pauvreté, chasteté et obéissance.
Charbel a été alors transféré au monastère de Kfeifan où il a étudié la philosophie et la théologie.
Son ordination à la prêtrise a eu lieu en 1859 après avoir été envoyé au monastère de saint Maron.
Pendant ses 19 années au monastère de saint Maron, Charbel a exécuté son ministère sacerdotal et ses devoirs d’une manière édifiante. Il s’est consacré totalement au Christ avec un coeur non partagé à vivre en silence.
L’ermitage : En 1875 Charbel a eu l’autorisation de vivre comme un ermite proche du monastère à l’ermitage saints Pierre et Paul. Ses 23 années de vie solitaire sont vécues dans un esprit d’abandon total à Dieu.
Miracle de la lampe : Sa vie était si perdue en Dieu qu’il faisait des miracles sans s’en rendre compte. Comme ce soir, par exemple, où, distrait, il verse de l’eau dans sa lampe à huile. Elle ne s’éteignit pas, mais au contraire brûla toute la nuit.
Sa mort : Le 16 décembre 1898 en récitant la prière “Père de Vérité” à la Liturgie Sacrée, Charbel a eu une crise cardiaque. Il est mort la Veille de Noël à l’âge de 70 ans. Le soir de son enterrement, son supérieur a écrit : “Grâce à ce qu’il fera après sa mort, je n’ai pas besoin de parler de lui au sujet de son comportement extraordinaire”.
Le miracle de sa tombe : Quelques mois après sa mort une vive lumière a été vue entourant sa tombe. Les Supérieurs l’ont ouverte pour trouver son corps encore intact. Depuis ce jour un liquide coule de son corps. Les experts et les docteurs sont incapables de donner des explications médicales pour l’incorruptibilité et la flexibilité. En les années 1950 et 1952 sa tombe a été ouverte et son corps avait encore l’apparence d’un vivant.
Son tombeau devint aussitôt un lieu de pèlerinage et de guérisons sans nombre. Il est un des saints les plus populaires du Liban.
L’esprit de Charbel vit encore dans beaucoup de gens. Ses miracles incluent de nombreuses guérisons du corps et de l’esprit. Thomas Merton, l’ermite américain écrit dans son journal: “Charbel a vécu comme un ermite au Liban. Il était maronite. Il est mort. Tout le monde l’a oublié. Cinquante ans plus tard son corps a été découvert non corrompu, et en peu de temps il a accompli plus de 600 miracles. Il est mon nouveau compagnon. Mon chemin a pris un nouveau tournant. Il me semble que j’étais endormi pour 9 ans… et avant cela j’étais mort.”
Béatification et canonisation : A la fermeture du deuxième Concile du Vatican, le 5 Décembre 1965 Charbel a été béatifié par le Pape Paul VI qui a dit : “Un ermite… de la montagne libanaise est inscrit dans le nombre des bénis… un nouveau membre éminent de la sainteté monacale enrichit, par son exemple et son intercession, le peuple Chrétien entier… Qu’il nous fasse comprendre, dans un monde largement fasciné par la richesse et le confort, la valeur primordiale de la pauvreté et de la pénitence pour libérer l’âme dans sa montée à Dieu.”
Le 9 octobre 1977 pendant le Synode Mondial des évêques, le pape Paul VI a canonisé le Bienheureux Charbel au rang des Saints.
Le 24 décembre 1998 a été célébré le 100ème anniversaire de la mort de Saint Charbel.
L'huile de Saint Charbel
L'huile : L'utilisation de l'huile est une tradition très ancienne. On s'en sert dans les sacrements pour oindre et cela fait partie de la pratique religieuse habituelle et actuelle.
Cette “huile bénie“ provient du sanctuaire de saint Charbel, à Anaya, au Liban.
Les moines recueillent dans des fioles l’huile qui brûle à côté du tombeau de saint Charbel, ils la bénissent et la proposent aux pèlerins. Ils recommandent aux malades de frictionner leur corps souffrant avec cette huile et de prier saint Charbel pour obtenir leur guérison. Ils insistent sur le fait que l'huile ne possède aucun pouvoir curatif miraculeux et que seul Dieu a le pouvoir de guérir. Ils soulignent aussi que la prière avec l’onction d’huile est un geste pour exprimer sa confiance dans la puissance de Dieu.
Nous invitons les gens à utiliser cette huile comme un signe de foi, un sacramentel et, en même temps, à prier pour obtenir la grâce que vous demandez.
Il n'y a pas de prière spéciale à utiliser. Chacun peut choisir de prier comme il l'entend et utiliser sa prière favorite. Vous pouvez aussi utiliser la prière ci-contre. De nombreuses personnes affirment avoir été guéries après l’onction avec l'huile de saint Charbel. Nous vous invitons à perpétuer ce geste de Foi avec tous les pèlerins.